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Jane Birkin
Jane Birkin
Tout en poursuivant ses études, elle fait du théâtre. Alors âgé de 17 ans, elle est l'interprète de Graham Greene dans "Carving a Statue", avec Sir Ralph Richardson. L'année suivante elle est engagée pour "Passion Flower Hotel", une comédie musicale de John Barry - musicien, qu'elle épouse peu après. En 1965, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans "Le knack...et comment l'avoir", de Richard Lester. Puis, c'est "Blow-up", d'Antonioni, en 1966, un rôle bref, mais remarqué dans un film qui fit scandale à sa sortie. C'est au cours des essais de tournage de "Slogan", qu'elle rencontra Serge Gainsbourg. Avec lui, elle aborde la chanson. C'est ensemble qu'ils enregistrent un premier disque : "Je t'aime, moi non plus", un titre que Gainsbourg donnera également à son premier film. Divorcée de John Barry, dont elle a eu une fille, Kate, Jane Birkin a eu une autre fille, Charlotte, née de sa rencontre avec Serge Gainsbourg. Après "Je t'aime moi non plus" de Serge Gainsbourg en 1976 et "Le diable au coeur" de Bernard Queysanne en 1976 également, on aurait pu raisonnablement pensé que la carrière de Jane Birkin, jusque-là cantonnée dans des rôles d'écervelée souriante et sympathique, allait enfin prendre une direction différente qui tiendrait compte de son incontestable talent de tragédienne. Il n'en fut rien.
Une apparition dans "L'animal", une soubrette très vite assassinée dans "Mort sur le Nil", une petite Anglaise dans "Au bout du bout du banc", et la comédienne semble repartie pour une série de films sans épaisseur ni rôle à sa mesure, comme si les cinéastes français refusaient l'image, forte et contrastée, que Gainsbourg et Queysanne avaient su révéler d'elle. Alors, Jane Birkin tourne sous la direction de metteurs en scène étrangers. Autant d'essais non transformés et sans succès, aussi bien en France qu'à l'étranger. "La fille prodigue" de Jacques Doillon est la rencontre décisive. Le cinéaste a su jouer à la perfection sur toute l'étendue du registre d'une comédienne qui sera bientôt sa compagne. Le film passe malheureusement inaperçu, car sorti au moment de l'élection présidentielle, en 1981. Jane devra encore attendre pour s'imposer définitivement. Puis, avec "La pirate" éclate enfin une personnalité passionnée, adulte, tendre et violente à la fois, dont "Dust", "La femme de ma vie" et "Comedie !" multiplieront les facettes et que "Jane B. par Agnès V." s'efforcera de cerner. Le théâtre ne pouvait passer à côté d'un tel talent, et c'est en 1990, qu'elle donne la réplique à Pierre Dux, dans "Quelque part dans cette vie" mis en scène par Jean-Loup Dabadie, et c'est un nouveau triomphe...
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